Mort le 30 mars 1763
Cet ébéniste d'origine allemande, qui a travaillé rue de Charenton, a dû connaître une certaine notoriété si l'on en juge par les noms de quelques-uns des débiteurs mentionnés lors de son décès : le Comte de Béthune, le Maréchal de Broglie, l'Evêque d'Autun, etc. A la même époque, l'inventaire de son fonds d'atelier fait état de meubles ornés essentiellement de placage ou de marqueterie de bois de couleur, à l'exclusion de tout ouvrage d'acajou ou de laque.
On trouve, frappé de son estampille, des commodes, des bureaux de pente, des petits meubles, tous de style Louis XV, souvent habillés de marqueterie de fleurs d'une composition parfois très chargée mais fine et de belle qualité, inscrite dans des encadrements rocailles très sinueux. A titre d'exemple, signalons une petite table au galbe élégant, entièrement marquetée de fleurs et d'instruments de musique, ornée de bronzes rocailles, de l'ancienne Collection du Duc de Gramont, vendue à Paris le 15 juin 1934 (n° 87). Une belle commode galbée est aussi décorée de marqueterie de fleurs dans des encadrements extrêmement contournés que l'on pourrait croire destinés à recevoir des bronzes rocailles. Ce meuble a été vendu à Paris en 1983.
Bibliographie
"Le Mobilier Français du XVIIIème siècle"
Page 348
Pierre Kjellberg
Les Editions de l'Amateur - 2002
