Claude GALLE

(Villepreux 3 mars 1759 - Paris 27 mars 1815)

Reçu Maître, le 3 octobre 1786




Claude Galle se marie le 20 février 1784 avec Marie-Elisabeth Foy (1763 - 1812), fille de feu Pierre Foy, doreur sur métaux à Paris, puis, en secondes noces avec Marie-Madeleine Galle, le 6 juin 1810.


Il est reçu Maître, le 3 octobre 1786. 

Il s'installe successivement quai de la Monnaye au bas du Pont Neuf, rue du Four (1788-1790), quai de l'Unité ou de l'Union, anciennement de la Monnaye (1797), rue Vivienne au coin de la rue Colbert n° 60, 13 prairial an XIII (6 juin 1805 au 29 mai 1806) et, enfin au n° 9 de la rue Vivienne, dès le 30 mai 1806 jusqu'à son décès.

Il obtient la médaille d'argent de 2ème classe au Salon de 1806.
 

Il collabore avec Antoine-André Ravrio et réalise de nombreux travaux de dorure pour le Garde-Meubles sous la direction d'Hauré (1786-1788). Il fournit, entre autres, des bronzes au célèbre ébéniste Guillaume Benneman pour certaines commandes destinées à la Couronne.

Sous le Consulat et l'Empire, il devient l'un des principaux fournisseurs de bronzes d'ameublement du Garde-Meubles, livrant de nombreuses pièces pour les résidences impériales, notamment Compiègne, Fontainebleau, le Grand Trianon, ainsi que pour le palais du Quirinale à Rome ou le Palais Stupinigi à Turin.

Pour les pendules qu'il commercialisait sous son nom, il fit, le plus souvent, appel au Maître Emailleur peintre sur cadran François-Marie Dubuisson.
 

Son fils, Gérard-Jean Galle (1788 - 1846), lui succède à son décès.


Bibliographie



"Vergoldete Bronzen"
  Tome 2, pages 704 à 726
  Hans Ottomeyer
  Peter Pröschel
  Klinkhardt & Biermann
  München - 1986