La Dynastie des Le Roy




Julien LE ROY

1686 - 1759


Reçu Maître le 16 juin 1713




Julien II Le Roy (n. Tours, 6 août 1686 ; d. Paris, 20 septembre 1759) est le fils de Pierre Ier Julien.
Il est considéré comme le plus célèbre horloger français du XVIIIème siècle. Sa réputation repose sur ses apports fondamentaux à la précision des montres et des horloges. Ses découvertes mécaniques, adoptées par les plus habiles de ses confrères, contribuèrent non seulement au renouvellement de la production horlogère parisienne, mais contribuèrent aussi à une saine émulation dans la poursuite des travaux sur la mesure du temps.
Ses recherches portèrent sur les mouvements à équation, marquant et sonnant le temps vrai, et sur ceux à répétition.




Julien Le Roy
(Portrait gravé d'après Péronneau)


En 1727, il exécuta pour Louis XV un cartel à répétition et deux montres à répétition "qui sont les premières qui aient été faites avec cette propriété: c'est que Sa Majesté peut elle-même en démonter les quadrans pour voir les machines à découvert". L'année suivante, il appliqua le principe élaboré pour le cartel du roi à des pendules à répétition. Dès lors, il ne cessa de produire des ouvrages d'une haute technicité. Il contribua, parallèlement à l'Encyclopédie par la rédaction de plusieurs articles sur l'horlogerie.

L'atelier de Julien Le Roy produisit un grand nombre de montres et de pendules classiques pour répondre à la demande abondante qu'entraîna sa notoriété.
Dès 1731, Antoine-Nicolas Martinière lui fournit des cadrans, ainsi que Nicolas Julien, et peut-être Elie Barbezat.
Il n'est pas d'exemple connu, à l'exception de quelques prototypes, où un mouvement de Julien Le Roy ne soit associé à un boîtier ou à une caisse de qualité. Du fait de sa notoriété, il put s'affranchir très tôt de la contrainte des circuits commerciaux pour vendre directement ses productions, sans pour autant négliger la clientèle des merciers dont Lazare Duvaux.

Julien Le Roy eut des relations continues avec André-Charles Boulle et son fils André-Charles II Boulle, les Caffieri, Charles Cressent, Henry Hahn dit Le Cocq, N.J. Marchand, J.P. Latz, A. Dubois, A. Foullet, A. Gosselin, B. Lieutaud, J.J. de Saint-Germain, E. Roy et R. Osmond.
Enumérer ici la clientèle de Julien Le Roy, qui fut incroyablement vaste et groupa tout ce que l'aristocratie française et étrangère comptait de notable serait fastidieux.

Musées

Amsterdam, Rijksmuseum ; Aylesbury, Waddesdon Manor ; Baltimore, Walters Art Gallery ; Bruxelles, musées royaux d'Art et d'Histoire ; Detroit, Institute of Art ; Dresde, Museum für Kunsthandwerk ; La Chaux-de-Fonds, M.I.H. ; Lisbonne, Musea Nacional de Arte Antigua ; Orléans, musée Historique ; Paris, musée du Louvre, musée Cognacq-Jay, musée Jacquemart-André, musée du Petit Palais ; Stockholm, collections royales, Nationalmuseet ; Versailles, château ; Zurich, Museum der Zeitmessung Bayer.


Julien LE ROY
1686 - 1759


Master 16 June 1713



Julien II Le Roy (b. Tours 6 August 1686; d. Paris 20 September 1759). Son of Pierre I Julien. Received as Master on 16 June 1713.
Julien Le Roy is considered to be the most famous French clockmaker of the eighteenth century. His reputation is founded on his fruitful contributions to the accuracy of watches and clocks. His mechanical discoveries, adopted by the most skilful of his colleagues, not only stimulated the renewal of Parisian clock production but also healthy competitiveness in pursuing research on the measurement of time.
He also researched equation movements showing and chiming true time, as well as repeating clocks.

In 1727, he made for Louis XV a repeating wall clock and two repeating watches "which are the first to have been made so that. His Majesty can remove the dials Himself to se the uncovered mechanism". The following year he applied the principe developed for the King's cartel to repeating mantel clocks.
Thereafter, he unceasingly produced highly technical pieces. At the same time he contributed to the Encyclopédie by writing several articles on clockmaking.

Julien Le Roy's workshop produced a large number of classical watches and clocks to supply the extensive demand which grew from his fame. From 1731 Antoine-Nicolas Martinière and Nicolas Julien supplied him with dials, and possibly also Elie Barbezat.
There are no examples known, apart from a few protypes, in which a Julien Le Roy movement is not paired with a high quality watch or clock case. Because of his fame, he was able to break away quite early from the constraint of the commercial circuits to sell his production directly, without, however, neglecting the clientele of the merciers such as Lazare Duvaux.

Julien Le Roy continued to work with André-Charles Boulle and his son André-Charles II, as also the Caffieris, Charles Cressent, Henry Hahn called Le Cocq, N.J. Marchand, J.P. Latz, A. Dubois, A. Foullet, A. Gosselin, B. Lieutaud, J.J. de Saint-Germain, E. Roy and R. Osmond.
It would be fastidious to list here Julien Le Roy's clientèle, which included the cream of French and European aristocraty.


Museum

Amsterdam, Rijksmuseum ; Aylesbury, Waddesdon Manor ; Baltimore, Walters Art Gallery ; Bruxelles, musées royaux d'Art et d'Histoire ; Detroit, Institute of Art ; Dresde, Museum für Kunsthandwerk ; La Chaux-de-Fonds, M.I.H. ; Lisbonne, Musea Nacional de Arte Antigua ; Orléans, musée Historique ; Paris, musée du Louvre, musée Cognacq-Jay, musée Jacquemart-André, musée du Petit Palais ; Stockholm, collections royales, Nationalmuseet ; Versailles, château ; Zurich, Museum der Zeitmessung Bayer.



Bibliographie

"Les Ouvriers du Temps"
Jean-Dominique Augarde
Antiquorum Editions - 1996


"Le Dictionnaire des Horlogers Français"
Editions Tardy - 1972


"European Clocks in the J. Paul Getty Museum"
The J. Paul Getty Museum, Los Angeles - 1996