Michel STOLLENWERCK
mort à Paris, en juillet 1768
Reçu Maître, le 14 avril 1746
mort à Paris, en juillet 1768
Reçu Maître, le 14 avril 1746
Certainement né dans le duché de Juliers en Allemagne. Marié à Marie-Madeleine Bodart, puis à Marie-Anne Courcelles (1764). Père de Pierre-Hubert et Pierre-Martin. Actif à Paris comme ouvrier libre (1730). Reçu le 14 avril 1746 par arrêt du 1er février 1746. Enclos de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés (1739), rue de la Comédie-Française (1747), rue Guénégaud (1753) et rue de Harlay (1757). Travailla avec son fils Pierre-Hubert.
Stollenwerck fut considéré par ses contemporains comme un artiste d'un talent mécanique exceptionnel : "Les Enderlins, Carus, Stollenwerck, Berthoud, étc. ont été réduit à exercer furtivement leurs talens supérieurs dans des lieux privilégiés..." (Jodin, 1754) ; "Le sieur Stollenwerck, horloger,...joint une grande théorie à une parfaite exécution, ét sa main est toujours guidée par un calcul antécédent." (L'Avant-Coureur, 16 février 1761). "Quant aux instruments à timbres, ou carillons..., ceux de Stollenwerck ont joui de la plus haute réputation", et "Quelques carillons de Stollenwerck transportés à la Chine, au Mogol, en Turguie ét chez les Hurons, ont ravi d'admiration les souverains de ces vastes contrées". (Engramelle, 1776). Enfin, les rédacteurs de l'Encyclopédie choisirent de représenter une de ses œuvres pour illustrer l'article Carillon.
Outre les pendules à mouvement classique et les montres, il exerça son talent dans deux domaines d'une haute technicité, les pendules à équation, par extension, les planisphères, et enfin les carillons qui étaient parfois associés aux pendules.
En ce qui concerne les carillons, il en exécuta non seulement pour lui-même, mais aussi pour ses confrères, tels qu'Étienne II Le Noir et Pierre Daillé.
Le second domaine de prédilection de Stollenwerck fut celui des pendules et mécanismes à complication. Il exécuta au moins deux des trois planisphères conservés d'Alexandre Fortier et fut peut-être responsable de la modification d'emplacement des cadrans secondaires observée entre le premier et les deux derniers. Dans les pendules à équation et à indications astronomiques il utilisa aussi bien la cadrature d'Enderlin que celle que Thiout appelle "cadrature anglaise". Pour les cabinets d'ébénisterie, il collabora activement avec Jean-Pierre Latz, et pour les caisses de bronze fit souvent appel à J.J. de Saint-Germain, ainsi qu'à Osmond, R.F. Morlay et à E. Roy, et il les faisait parfois dorer par I.P. Gobert.
Il est probable que Stollenwerck vendait lui-même la plus grande partie de sa production auprès d'une clientèle d'amateurs de belles pièces mécaniques dont l'amiral-marquis de Massiac, les ducs de Brissac, de Mortemart, les marquis de Brunoy, de Pange, de Courtavaux, les barons de Thiers, de Bezenval et M. Paris de Montmartel. Les rois Stanislas Leszczynski, Frédéric II de Prusse et Auguste III de Saxe possédèrent de ses œuvres.
Musées
Cleveland Museum of Art ; Dresde, Museum für Kunsthandwerck ; Londres, Wallace Collection, Victoria & Albert Museum ; Paris, palais de l'Elysée ; Malibu J. Paul Getty Museum ; Nancy, musée Lorrain ; Saint-Petersbourg, musée de l'Ermitage.
Michel STOLLENWERCK
dead Paris, July 1768
Master in 1746
Certainly born in the Duchy of Juliers in Germany. Married first Marie-Madeleine Bodart, then Marie-Anne Courcelles (1764). Father of Pierre-Hubert and Pierre-Martin. Active in Paris as an ouvrier libre (1730). Received as master on 14 April 1746 by decree of 1 February 1746. Established Enclos of the abbaye of Saint-Germain-des-Prés (1739), Rue de la Comédie-Française (1747), Rue Guénégaud (1753), and Rue de Harlay (1757). Worked with his son Pierre-Hubert.
Stollenwerck was considered by his contemporaries as an artist of exceptional mechanical talent : "The Enderlins, Carus, Stollenwerck, Berthouds, etc. have been reduced to exercising their superior talents furtively in the priviliged places ..." (Jodin 1754). "The Sieur Stollenwerck, clockmaker,...brings great theoretical knowledge to perfect execution, and his hand is always guided by a previous calculation" (L'Avant-Coureur 16 February 1761). "As for instruments with tunes, or carillons..., those of Stollenwerck enjoy the highest reputation" and "The carillons of Stollenwerck which have been transported to China, to the Grand Mogul, to Turkey, and to the Hurons, have enchanted the sovereigns of these vast countries" (Engramelle 1776). The editors of the Encyclopedie chose one of his creation to illustrate the article entitled Carillon.
Apart from the clocks with classical movements and the watches, Stollenwerck exercised his talents in two highly technical specialties, equation clocks and by extension, planispheres, and then the carillons which were sometimes associated with clocks.
He made carillons not only for himself, but also for his colleagues for example Etienne II Le Noir and Pierre Daillé.
The second speciality was that of clocks and mechanisms with complications. He made at least two of the three survived Alexandre Fortier's planisphères, and may have been responsible for the change of position of the secondary dials that we can observe between the first and the last two. In the equation clocks and those with astronomical indications he used both Enderlin's cadrature and one which Thiout called "English cadrature". For the cabinet-work, he collaborated actively with J.P. Latz, and for bronze cases with J.J. de Saint-Germain as well as R. Osmond, Morlay and E. Roy, sometimes having them gilded by I.P. Gobert.
Probably Stollenwerck himself sold the largest part of his production to collectors of fine clock movements and mechanical marvels, such as the admiral-marquis de Brunoy, de Pange, and de Courtanvaux, the barons de Thiers and de Bezenval, and M. Paris de Montmartel. The Kings Stanislas Leszczynski, Frederic II of Prussia and Augustus III of Saxony possessed his work.
Museums
Cleveland Museum of Art ; Dresden, Museum für Kunsthandwerck ; London, Wallace Collection, Victoria & Albert Museum ; Paris, palais de l'Elysée ; Malibu J. Paul Getty Museum ; Nancy, musée Lorrain ; Saint Petersburg, Hermitage Museum